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¿Quién se llevará el billete a Europa en la emocionante carrera de La Liga?

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Avec seulement huit journées restantes en La Liga – à moins que vous ne soyez Villarreal – la course européenne a pris une toute nouvelle dimension cette saison. Qui parviendra à rejoindre le reste de l’Europe en septembre prochain ?

La flexibilité du coefficient UEFA de l’Espagne : plus d’équipes de La Liga en Europe

La Liga va bientôt profiter de son excellent coefficient UEFA. Actuellement deuxième derrière l’Angleterre, la position de l’Espagne semble solide, avec peu de chances pour l’Italie de troubler la fête. Cela signifie que La Liga est presque assurée d’un cinquième billet pour la Champions League la saison prochaine.

Parallèlement, la finale de la Copa del Rey mettra face à face le Real Madrid et le FC Barcelone, tous deux déjà qualifiés pour la Champions League. Cette situation redistribue les cartes : le ticket de l’Europa League, habituellement réservé au vainqueur de la Copa, sera attribué selon le classement de la ligue. Actuellement, la septième place se qualifierait pour l’Europa League, tandis que la huitième place accéderait à la Conference League. Si l’Athletic Club remporte l’Europa League, l’Espagne pourrait même obtenir un sixième ticket pour la Champions League, déplaçant les équipes à la septième et huitième place vers l’Europa League et la neuvième place vers la Conference League.

Cette situation crée un véritable chaos bénéfique, où des équipes normalement impliquées dans la lutte pour le milieu de tableau ont désormais une chance d’accéder à l’Europe. Avec le top six presque verrouillé (FC Barcelone, Real Madrid, Atlético Madrid, Athletic Club, Real Betis et Villarreal), l’attention se porte sur les prétendants au septième, huitième et éventuellement neuvième place. Au 8 avril 2025, le Celta Vigo est en tête avec 43 points, suivi de la Real Sociedad (41), Rayo Vallecano et RCD Mallorca (tous deux à 40), Getafe (39) et Sevilla (36). Examinons les candidats et voyons qui pourrait s’inviter à la fête européenne.

Celta Vigo : des ambitions européennes en pleine expansion

Pour la première fois depuis presque une décennie, l’ensemble de la communauté celtiste – entraîneur, joueurs, direction, supporters – semble unie dans une même direction : l’Europe. Bien qu’ils ne soient pas l’équipe la plus talentueuse de cette lutte, leur cohésion est remarquable, avec un plan de jeu basé sur la possession et un pressing efficace. Au sein de Football España, nous avons déjà analysé les performances du Celta et continuons à suivre leur évolution.

Le Stade de Balaídos est devenu une forteresse, et l’équipe figure parmi les quatre meilleures à domicile, au même titre que l’Athletic Club. Cependant, leur performance à l’extérieur reste à améliorer. Lors de leurs onze premiers déplacements, le Celta n’a récolté que cinq points, mais les choses se sont améliorées ces deux derniers mois. Depuis leur défaite face à Valence le 2 février, le Celta n’a pas perdu à l’extérieur, avec des nuls contre l’Atlético et Girona, ainsi que des victoires contre le Real Valladolid et le Mallorca.

Cependant, la profondeur de l’effectif demeure un problème. L’académie Madroa a montré sa capacité à produire des talents et l’entraîneur Giraldez en a tiré parti, mais l’équipe dépend encore beaucoup d’Iago Aspas, âgé de 37 ans, pour marquer des buts. De plus, leur calendrier s’annonce difficile, avec des déplacements à Madrid et Barcelone, ainsi que des affrontements contre des rivaux directs pour les places européennes : Villarreal, Sevilla, Real Sociedad, Rayo Vallecano et Getafe.

Real Sociedad : plein de talents mais en panne d’efficacité offensive

La Real Sociedad dispose de plus de talent brut que n’importe quelle autre équipe dans cette lutte. Sur le papier, ils méritent une place en Europe. Pourtant, leur manque d’efficacité dans le dernier tiers du terrain est préoccupant.

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Après le départ de Robin Le Normand l’été dernier, Nayef Aguerd a pris le relais, tandis que Martin Zubimendi assure une couverture solide au milieu de terrain. Ces deux joueurs sont sans conteste les MVPs qui ont permis à la Real de maintenir une défense solide. L’équipe de Imanol Alguacil est toujours compétitive – qu’ils soient en forme ou non, ils se battent toujours.

Toutefois, l’attaque reste leur point faible. Avec seulement 30 buts inscrits, ils affichent l’une des pires statistiques de la ligue. Au fil des années, l’attaque a perdu des éléments clés tels que Martin Ødegaard, David Silva, Alexander Isak et Alexander Sørloth, sans que leurs remplaçants n’atteignent un niveau de jeu comparable. De plus, les blessures ont altéré l’impact de Mikel Oyarzabal. Takefusa Kubo est le joueur le plus dangereux de l’attaque, mais ses performances ne suffisent pas à ramener l’équipe dans la course européenne.

Face à cette érosion de talent, Alguacil peine à trouver de nouvelles solutions, et les résultats en souffrent, générant frustrations. Pour aggraver la situation, son contrat expire à la fin de la saison, et aucune prolongation n’est en vue.

Rayo Vallecano : un exploit inattendu

Si le Rayo Vallecano réussit à se qualifier pour l’Europe, ce sera l’une des plus belles histoires de la saison. L’effectif a été conçu pour éviter la relégation, et non pour les nuits européennes. Rayo a l’un des budgets les plus bas de La Liga et une des équipes les plus âgées de la ligue. Pourtant, ils rivalisent avec des clubs dont le budget est plusieurs fois supérieur.

L’équipe de Inigo Perez se montre équilibrée. Bien qu’ils ne soient pas exceptionnels dans un domaine, ils sont solides dans tous les aspects du jeu. Le duo de défenseurs centraux, Abdul Mumin et Florian Lejeune, a montré des performances fiables, soutenus par un Augusto Batalla en grande forme. Leur milieu de terrain combine une bonne récupération de balle avec une distribution intelligente.

Bien qu’ils n’aient pas de stars, la manière directe de jouer du Rayo et leur intensité leur permettent souvent d’étirer les défenses adverses et de créer des occasions pour des attaquants comme Isi Palazon, Álvaro García et Jorge de Frutos.

Le principal souci ? La profondeur de l’effectif. Si l’équipe perd un ou deux titulaires, leurs chances pourraient s’effondrer. Par exemple, il est difficile d’imaginer qu’Espanyol aurait marqué quatre buts contre eux s’ils avaient eu Mumin à disposition.

Majorque : un football solide avec un potentiel européen ?

Il y avait de grandes attentes quant à l’évolution offensive de Majorque sous la direction de Jagoba Arrasate. Cependant, l’identité de l’équipe reste similaire à celle de Javier Aguirre : robuste et tenace.

Majorque excelle à frustrer ses adversaires grâce à un bloc défensif compact et discipliné. Antonio Raillo et ses coéquipiers ont transformé Son Moix en une zone difficile à pénétrer avec leur dominance aérienne. Leur physicalité et leur discipline sont idéales pour le football à élimination directe. Si ils parviennent à se qualifier pour l’Europe, ils pourraient bien s’y épanouir.

Cependant, leur point faible est évident : l’attaque. Seuls Leganés et Valladolid ont marqué moins de buts cette saison. Vedat Muriqi reste le leader de l’attaque, mais ses performances sont en deçà de ses années précédentes. Lorsqu’ils marquent en premier, ils deviennent très difficiles à battre, mais lorsqu’ils sont menés, la lutte devient familière.

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Heureusement, bien que leur calendrier inclut des déplacements à Madrid et Barcelone, le reste de leurs matchs semble moins périlleux que ceux de certains de leurs rivaux.

Getafe : l’efficacité à la Bordalás

Peu importe ce que l’on pense du style de jeu de Getafe, cette équipe sait obtenir des résultats. José Bordalás est de retour pour faire ce qu’il fait le mieux. Getafe a concédé le troisième moins de buts de la ligue (25). Cela est dû à une équipe qui défend et presse intensément, maîtrisant parfaitement la rupture des attaques adverses, avec un David Soria en grande forme.

Tout le monde sourit en réalisant que leur meilleur buteur est un milieu défensif, Mauro Arambarri.

À l’instar du Rayo, Getafe n’a rien à perdre dans cette course. L’équipe a été construite pour éviter la relégation, pas pour viser l’Europe. Mieux encore, ils sont plus efficaces pour défendre un résultat que pour en poursuivre un.

Leurs statistiques offensives (30 buts) les placent parmi les plus faibles de la ligue, mais le retour de Borja Mayoral a apporté un léger souffle d’air frais.

Sevilla : éclairs de Lukebakio et crise d’identité

Personne ne s’attendait à voir Sevilla à ce niveau, et pas pour de bonnes raisons. Après des années de régularité européenne, ils se trouvent maintenant dans le milieu du tableau. Un processus de reconstruction est nécessaire pour retrouver leur place dans la première moitié.

Dodi Lukebakio a été le seul éclair de lumière dans cette équipe, portant l’attaque avec sa vitesse et son énergie. Sans lui, ils seraient probablement plus près de la zone de relégation que d’une qualification européenne.

Structurellement, l’équipe est encore en évolution. Comme l’a souligné Football España la semaine dernière, l’entraîneur Garcia Pimienta a dû sacrifier une partie de son style basé sur la possession pour un jeu plus direct, mieux adapté aux joueurs à sa disposition. Ce compromis est visible dans le jeu.

Parmi ces six équipes, Sevilla semble la moins cohérente. Cependant, avec cinq points de retard sur la huitième place, ils gardent une lueur d’espoir d’accéder à l’Europe.

Qui décrochera son billet pour l’Europe ?

Le tableau est complexe, avec six équipes en lice pour deux (voire trois) places. Chacune de ces formations a encore des duels à venir, ce qui signifie que chaque but, chaque point et chaque faux pas pourrait faire la différence entre une aventure européenne et un été rempli de et si.

À mon avis, Celta Vigo et Real Sociedad ont les meilleures chances d’obtenir les septième et huitième places. Le Celta a un plan clair et une structure bien établie, avec une équipe unie comme ils ne l’ont pas été depuis des années. La Real Sociedad a le talent, et même leur niveau de base pourrait être supérieur à celui de leurs concurrents. Pour la neuvième place, la situation est plus délicate : Majorque possède sans doute plus de talents que les autres équipes, même si leur dynamique en 2025 a été entachée. Rayo semble être un collectif plus stable, mais si la blessure de Mumin continue de les handicaper, Vallecas pourrait devenir un endroit difficile pour l’équipe locale. Quoi qu’il en soit, cette lutte pour les dernières places européennes est l’un des moments les plus captivants de la fin de saison.

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